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Le burn-out : comprendre, prévenir et surmonter l’épuisement professionnel

Dernière mise à jour : 31 oct. 2024

Nombre de mes bénéficiaires ont vécu un burn-out. Dans un monde en quête de productivité et d'efficience, le burn-out s'impose comme l’un des fléaux modernes les plus inquiétants. Ce syndrome d'épuisement professionnel, autrefois marginal, touche aujourd'hui des millions de travailleurs, affectant aussi bien leur santé mentale que physique. Mais au-delà des individus, c'est toute une société qui est en question : comment en sommes-nous arrivés là, et pourquoi ce phénomène semble-t-il si omniprésent ? Si j'ai bien mon idée sur la question, y répondre n'est pas de mon ressort et certains sauront en parler mieux que moi.

En revanche, cet article te sera utile si tu veux en savoir plus sur le syndrome du burn-out, ses mécanismes, ses causes, ses symptômes. Pareillement, si tu souhaites en connaître davantage sur les stratégies à mettre en place pour prévenir ou récupérer d'un burn-out.


femme fatiguée et triste


Burn-out, brown-out ou bore-out ?


Avant d’avancer plus loin dans cet article, il est important que je définisse avec toi ce qu’est le burn-out. En effet, viennent se superposer à la notion du « burn-out », celle du « brown-out » et du « bore-out »... Et je comprends ô combien tous ces termes peuvent finir par donner des nœuds au cerveau et perdre les gens dans leur quête de compréhension. 

Pour faire simple et établir une distinction claire entre les trois, voici un court résumé : 


  • Le burn-out se caractérise par un état d’épuisement à la fois physique, émotionnel et mental, causé par un stress prolongé au travail. Ce stress chronique est souvent lié à une très forte charge de travail, des attentes trop élevées et une pression constante. 

  • Pour le brown-out, on parlera non plus d’épuisement professionnel mais plutôt de perte de sens dans son travail. Ici, ce n’est pas le surmenage qui en est la cause, mais plutôt une frustration intellectuelle et morale : les tâches paraissent inutiles ou totalement déconnectées des valeurs de l’individu. 

  • Quant au bore-out, il se caractérise par un ennui professionnel profond : les tâches sont vues comme monotones et peu stimulantes, ce qui désengage complètement l'individu dans son travail. 


Le burn-out : définition et symptômes


burn-out femme

On parle aussi d'épuisement professionnel pour énoncer le burn-out.

Celui-ci s'accompagne notamment d'une fatigue intense à la fois physique, émotionnelle et mentale.


On retrouve également :

  • la perte de motivation,

  • la baisse de performance,

  • un sentiment d'incompétence,

  • une impression de perte de sens,

  • la réduction de la satisfaction personnelle,

  • un détachement émotionnel face aux collègues et aux tâches à effectuer.


Mais analysons plus en détail ses trois dimensions principales, tu veux bien ? 


Dimension 1 : Épuisement physique, mental et émotionnel 

C’est l’une des premières et des plus importantes manifestations du burn-out. Si tu ressens une profonde lassitude et fatigue qui ne disparaît pas après un weekend de repos ou une bonne nuit de sommeil, et ce, sur la durée, reste alerte sur les autres symptômes. Par ailleurs, en plus de cette fatigue (très proche de celle vécue pendant la dépression) avec un épuisement constant et aucune énergie pour exécuter les tâches les plus simples, tu peux avoir des difficultés à te concentrer et le sentiment d’être envahi·e, débordé·e, submergé·e. Cela s’explique entre autres par le manque de périodes de récupération (et de repos) adéquates face à un stress constant et une surcharge de travail. 


Dimension 2 : Dépersonnalisation 

Cette étape se caractérise par un détachement émotionnel envers son travail et ses collègues/clients/patients. C’est en réalité un système de défense psychologique qui permet à l’individu de se protéger face à la surcharge qu’il vit. Souvent, cette dimension arrive après une forte période à culpabiliser. Par ailleurs, les tâches deviennent une source d’irritation ou d'indifférence… 

Cette dimension s’étend souvent jusque dans la vie personnelle également. 


Dimension 3 : Réduction de la satisfaction personnelle et sentiment d’incompétence

Tout semble être « trop » et l’individu a l’impression de ne plus être à la hauteur de ses responsabilités professionnelles. Cela entraîne alors une dévalorisation de soi et une perte de motivation et de sens. 


Note quand même que ces trois spectres du burn-out ne sont qu’un aperçu que de ce que l’individu touché peut être en train de vivre. Sans parler des facteurs aggravants : 


  • Au sein du milieu professionnel : avec une culture de l’entreprise toxique, un manager pas à l’écoute, une politique de l’autruche et un système pyramidal bien connu : le patron donne une forte charge de travail et une forte pression à son assistante qui elle-même la reportera sur son équipe, créant ainsi un cercle vicieux entre les différents employés. Chacun devient donc bourreau et victime. 

    D’ailleurs, j’ai eu l’occasion d’interviewer Marie-Hélène Braudo sur ce sujet. Tu peux retrouver l’article ici : Souffrance au travail : des îlots totalitaires en démocratie.


  • Au sein du milieu personnel : avec un manque de soutien de l’entourage, un isolement prononcé, un environnement toxique. 


Quelles sont les causes de l'épuisement professionnel ?


épuisement professionel homme

Ce qui revient fréquemment dans le discours de mes consultants lorsque nous abordons leur burn-out, c’est : 

  • La surcharge de travail : avec des responsabilités excessives ou mal réparties, ainsi que des attentes irréalistes.

  • Le manque de reconnaissance : ce qui nourrit des sentiments de confusion, de frustration, d’amoindrissement.

  • L’absence d’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle : ce qui mène inévitablement à l’épuisement, l’extinction des batteries.

  • Et je rajouterai même un quatrième facteur que je remarque de plus en plus : les conflits de valeurs entre les attentes personnelles et celles de l'entreprise. Ce qui rejoint la perte de sens évoquée plus haut dans cet article. 

Tu peux aussi souligner que les personnes les plus susceptibles d’être touchées par un burn-out sont les perfectionnistes, les consciencieux·ses, les motivé·es et les plus investi·es. 

Quelles sont les conséquences du burn-out ?


Ce sont les conséquences qui m'attristent le plus. Comment ne peut-on pas plus considérer un employé victime de burn-out quand l'on voit dans quel état il se trouve ? D'autant que, comme la dépression, il impacte grandement la sphère privée.


Parmi les conséquences, on retrouve à la fois des problèmes de santé mentale, mais aussi physique, comme tu peux le voir dans cette liste non exhautisve :


  • Problèmes de santé mentale : possibles troubles anxieux et dépressifs, sentiment de désespoir, fatigue psychologique intense, baisse de l’estime de soi et de la confiance en soi, isolement social, irritabilité et difficulté à gérer les émotions, pensées négatives, rumination, perte d’intérêt pour ce qui était autrefois apprécié.


  • Problèmes de santé physique : troubles du sommeil, troubles digestifs, risque cardiovasculaire, douleurs physiques (migraines, maux de dos, douleurs musculaires, maux de ventre), perte de concentration et de mémorisation, perte d’énergie et fatigue chronique, affaiblissement du système immunitaire. 


Les victimes de burn-out témoignent


femme burn out épuisement professionnel

Témoignage d'Arnaud, 46 ans - Coach en épanouissement et transformation


À 44 ans, Arnaud vit un burn-out en tant que proxy product owner, miné par une surcharge de travail, un manque de visibilité sur son avenir professionnel et une perte de sens. Plusieurs mois d’arrêt sont nécessaires. Un suivi psychiatrique, la mise en place d’une médicamentation et plusieurs mois d'arrêt sont nécessaires. 

Lorsqu'il doit reprendre le travail en mi-temps thérapeutique, la rupture avec sa compagne l’ébranle davantage : « C’est à partir de là que j’ai un peu volé en éclat et que j’ai eu désespérément besoin d’aide. » Il s’investit dans des formations sur le bien-être, commence une psychothérapie et découvre sa vocation pour le coaching, réalisant que son but est d’aider les autres. Parallèlement, il explore l’hypnothérapie, la réflexologie et la naturopathie. 


Début 2023, un bilan d’évaluation révèle que son entreprise le perçoit comme psychologiquement instable, bloquant toute évolution ou changement d’équipe. Confronté à la fin de son mi-temps thérapeutique et à l’obligation de reprendre à 100 %, il décide de quitter son poste. Mais comment éviter l’insécurité financière ? « Je savais pertinemment que ça allait être une galère de garder mon appartement. » Il décide de retourner dans sa maison familiale où vit sa mère. Cela est difficile, mais il sait pourquoi il le fait : « Je suis passé d’un appartement de 50m2 avec terrasse, à une maison et un jardin, certes, mais surtout à ma chambre de 9m2 ». 

Fin 2023, en accord avec le psychiatre, il arrête les médicaments. C’est un nouveau souffle pour lui. Il tient bon comme il faut jusqu’en février 2024 où son mal-être et son sentiment de vide reviennent en force. Il décide de reprendre un accompagnement thérapeutique avec une psychologue et de suivre des sessions de coaching. Cela l’aide énormément. Dans cette suite, il vit un gros game changer en s’inscrivant à une salle de sport où il va régulièrement : « Depuis, je sens que ça va de mieux en mieux. »

MON ANALYSE


À 44 ans, Arnaud vit un burn-out qui le pousse à s’arrêter :  il voit son médecin traitant qui l’arrête, puis passe également un test de dépression dont le diagnostic est ensuite confirmé par un psychiatre. 

💡Il n’y a pas forcément de dépression dans tous les burn-out, mais un épuisement professionnel peut effectivement s’accompagner d’une dépression. 


Après plusieurs mois d’arrêt, il doit finalement reprendre en mi-temps thérapeutique. 

On remarque alors ici que, chez Arnaud, le climax du burn-out a vraiment été lors de sa rupture avec sa partenaire. Cela montre à quel point l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle joue un rôle dans l’épuisement professionnel. À ce moment précis, il va avoir vraiment besoin d’aide : il va notamment commencer une psychothérapie et va tester quelques autres accompagnements. Au travail, les choses vont se passer bon an mal an, jusqu’à ce bilan de fin d’année où il comprend qu’il est vu comme instable psychologiquement et qu’il n’y a pas d’avenir pour lui dans cette entreprise. Il décide d’être au chômage malgré que cela implique de passer d’un 50m2 à un 9m2 et de trouver sa voie. « J’ai toujours été quelqu’un qui réfléchit beaucoup. Ce n’est pas la première fois que j’ai des remises en question dans ma vie, que je change de petites directions. C’est juste que là, le burn-out et la rupture, m’ont fait énormément cheminer. »

Progressivement, il arrête les antidépresseurs, ce qui lui permet de retrouver toutes ses pleines capacités. En parallèle, il se forme au métier de coach : « Moi, mon but, c’est justement que ça puisse aider des gens pour éviter que ça arrive. C’est aussi pour ça qu’aujourd’hui, ma thématique d’accompagnement en tant que coach c’est la « perte de sens », car s’il y a bien quelque chose que mon histoire m’a fait comprendre, c’est qu’on peut accompagner quelqu’un qui se sent proche du burn-out, on peut accompagner quelqu’un qui essaie de se remettre d’un burn-out, mais idéalement , c’est peut-être mieux d’accompagner la personne quand elle sent dès le départ qu’il y a un truc qui cloche. ».

Témoignage de Corinne, 60 ans - Assistante administrative dans un cabinet de conseil


À 60 ans, Corinne vit un quotidien professionnel difficile : surcharge de travail, absence de cohésion d’équipe, manque d’autonomie, infantilisation et critiques incessantes de la part de sa manageuse. Son burn-out débute après le départ de sa responsable, remplacée par une collègue sans formation en management, dégradant peu à peu ses conditions de travail.

Progressivement, elle perd confiance en elle et accumule ces symptômes : troubles du sommeil, fatigue intense, vertiges, tremblements, crises de panique, et un profond vide émotionnel. Sa vie personnelle en souffre, et ses enfants s'inquiètent. Corinne met du temps à s’arrêter, pensant qu’elle est forte et qu’elle peut surmonter cette épreuve au travail. Malheureusement, ses batteries se déchargent et son corps ne suit plus. Face à l’évidence et à une énième crise au travail, elle décide de consulter son médecin traitant puis un psychiatre spécialisé dans le burn-out pour comprendre ce qu’elle vit. En parallèle, on lui déclare une dépression. 

Par la suite, elle entame un parcours de soins incluant sophrologie, sonothérapie et méditation, pour se reconnecter à elle-même et orienter son attention sur son corps et sa respiration : « avec l’aide d’outils concrets, j’arrive à mieux comprendre et gérer mes émotions. ». Elle est également suivie chaque semaine par un thérapeute en gestalt thérapie :  « Les séances me permettent de me reconnecter avec le moment présent et d’être actrice de mon propre changement. Il m’aide à être à l’écoute de mes sensations, de mes émotions par un échange actif et participatif. Pendant les séances, il y a des jeux de rôles, une mise en scène des difficultés. Au fur et à mesure, je retrouve confiance en moi et le goût de la vie.»

En septembre 2024, elle reprend à mi-temps thérapeutique, posant désormais des limites au travail et ne se surinvestissant plus. « Sans la gestalt thérapie, le soutien du psychiatre et de la médecine du travail, je n’aurais pas pu reprendre. Comprendre et accepter son burn-out est essentiel. En parler aussi. »

MON ANALYSE


On voit ici une problématique que je rencontre fréquemment en cabinet : l’absence de formation en management. Je reçois de nombreux témoignages se plaignant, comme Corinne, d’avoir en responsable quelqu’un qui n’a aucune compétence en management (et souvent peu de compétence humaine). 

Cela est d’autant plus terrible que ça entraîne une décohésion au sein de l’équipe, une très mauvaise gestion des tâches et de la communication, des oeillères sur les problématiques rencontrées par les employé·es, un stress chronique et un besoin d’être encore plus perfectionniste dans les tâches effectuées pour prouver son bon travail.


Tu peux voir aussi que les symptômes que rencontrent Corinne l’impactent directement dans sa sphère privée, au point que ses enfants s’en inquiètent. Et comme Arnaud, elle a également un diagnostic positif de la dépression. Pareillement, il y a une croyance récurrente autour du « Je suis forte, je vais tenir le coup ». Sauf qu’il n’y a aucun rapport à la faiblesse que d’avouer son surmenage et de dire « stop ».


Elle voit donc son médecin traitant qui l’arrête, puis elle s’oriente vers un psychiatre spécialisé dans le burn-out. En parallèle, elle expérimente des disciplines qui l'aident à écouter son corps, exprimer ses émotions et gérer son anxiété et son stress. Bien qu’elle reprenne en mi-temps thérapeutique, elle continue d’être suivie par son thérapeute et a appris à faire moins et juste ce qu’il faut au travail. 

Témoignage de Léonie, 28 ans - Travailleuse dans le domaine viticole

Comme tu peux le noter, il n’y a pas d’âge précis pour vivre un burn-out. Léonie travaille dans le domaine viticole depuis plusieurs années et a déjà également subi du harcèlement au travail. 


Après son alternance, elle est embauchée en CDI dans l’entreprise. C’est le début de l’enfer : son patron se trouve être peu présent en raison de sa femme qui vient d’accoucher, et Léonie se retrouve obligée de tout gérer toute seule : « On me demandait trop de choses et je n’avais pas assez de soutien, ni de reconnaissance ». Tout le temps malade, avec le sentiment permanent d’être submergée par les tâches qui ne désemplissent pas ; un matin, elle se dit qu’elle n’en peut plus. 


Après cet épisode, elle retrouve un autre emploi et s’aperçoit que sa relation au travail a totalement changé : « on me demandait de m’investir, mais je n’y arrivais plus ». 


Aujourd’hui, tout le travail de Léonie est de remettre du sens dans ce qu’elle fait et de ne plus se donner corps et âme dans ce métier qu’elle affectionne. Ce qui n’est pas une chose évidente, d’autant plus parce que les personnes les plus à même de vivre un burn-out sont justement celles qui sont perfectionnistes, motivées, investies, présentes. 

MON ANALYSE


Jeune travailleuse, pleine d’énergie, aimant son métier, Léonie est pourtant, elle aussi, victime de burn-out. Elle se retrouve très vite acculée sous la charge de travail qu’elle avait à assumer seule : sans soutien, ni reconnaissance. 

Même si elle essaie de tenir dans ce rythme effréné, son corps lui parle au travers de la maladie. Léonie me dit qu’absolument tous les mois, elle était malade. 

Un jour, comme pour Corinne, pour Arnaud et pour Sasha : c’est le trop-plein. 


Tout n’est pas linéaire et Léonie a encore du travail à faire concernant ce qu’elle est en mesure de donner dans son métier, sans épuiser ses batteries. Mais désormais, elle s’affirme en posant ses limites et en apprenant à dire « NON ». 

Stratégies de prévention du burn-out


discussion collègue thérapeute

Pour prévenir le burn-out, le bien-être au travail doit être une priorité. Voici quelques stratégies pour cultiver un environnement sain au travail :

Gérer la charge de travail et les priorités

En établissant des limites : éviter de faire des heures supplémentaires régulièrement et se fixer des horaires clairs. En apprenant à dire « non » et en priorisant les tâches. 

Développer des routines de récupération

Dormir suffisamment, pratiquer des activités de détente (sport, méditation, marche…), prendre des pauses régulièrement...

Équilibrer la vie professionnelle et personnelle

Déconnecter en évitant de consulter les mails et d’y répondre en dehors des heures de travail, passer du temps avec ses proches, s’investir dans des loisirs...

Apprendre à gérer son stress

Prendre des cours en sophrologie ou méditation pour apprendre à gérer son souffle et ses émotions.


Maintenir une bonne communication et des relations saines au travail

Exprimer ses besoins, créer des liens de soutien en s’entourant de collègues bienveillants et éviter les situations conflictuelles, lorsque c’est possible, pour préserver son énergie. 

Par ailleurs, les livres de bien-être peuvent aider à prévenir le burn-out, car ils permettent des prises de conscience ; offrent des techniques concrètes pour se relaxer, s’organiser, gérer son stress ; inspirent et motivent à travers des témoignages et conseils ; permettent des moments de pause car lire un livre de bien-être, c’est déjà s’offrir un temps pour soi. 

Je t'invite à lire mon article, écris pour Cornée Mag à ce sujet.


Stratégie de récupération du burn-out


bien-être au travail

Comment récupérer quand on a vécu un burn-out ? Quelles sont les bonnes stratégies à mettre en place ? Voyons tout cela ensemble :


Prendre le temps de se reposer

Dormir suffisamment, se déconnecter des obligations professionnelles et s’accorder de vraies pauses.

Se reconnecter à soi-même

Réfléchir à ses valeurs et ses objectifs, explorer des activités épanouissantes et pratiquer des exercices de pleine conscience. 

Renforcer son bien-être mental et émotionnel

Consulter un thérapeute pour mieux comprendre les causes du burn-out et adopter de nouvelles stratégies pour éviter les rechutes ; adopter des pratiques de gestion du stress ; apprendre à gérer et exprimer ses émotions. 

Prendre soin de son corps

Faire de l’exercice, avoir une alimentation équilibrée pour soutenir le corps pendant la récupération, apprendre à reconnaître les signaux physiques pour identifier les premiers signes d’épuisement, créer des routines et rituels bien-être...

Revoir ses priorités et habitudes de vie

Réévaluer ses choix de carrière, construire un équilibre vie professionnelle et vie personnelle, intégrer des habitudes saines. 

Revenir progressivement à l’activité professionnelle

Envisager un mi-temps thérapeutique car une reprise à temps partiel permet de réintégrer progressivement l’environnement de travail tout en maintenant un certain équilibre, poser des limites claires sur son temps de travail et clarifier ses missions avec son manager. Autrement, changer de poste ou de métier et redéfinir son projet professionnel.

Rester vigilant sur le long terme

Surveiller les signes d’épuisement, s’entourer d’un soutien (amis, collègue, thérapeute…) et cultiver la satisfaction personnelle. 

Pour conclure...


bien-être personnel

Le bien-être, c'est quelque chose qu'il est important de cultiver sur le long terme. Malheureusement, c'est souvent en passant par des phases difficiles, des périodes challengeantes et des remises en cause profondes que l'individu arrive à discerner l'importance et le caractère non-négociable de ce bien-être.


Dans un monde idéal, il est plus qu'urgent que les entreprises comprennent la nécessité d'adopter des approches proactives pour le bien-être de ses employés, en créant un climat de travail sain, harmonieux, et valorisant.


Le burn-out, bien plus qu'un simple mal-être passager, est le reflet d'un déséquilibre profond entre les attentes de la société moderne et les besoins individuels. Il montre les limites d'un modèle centré sur la performance, où l'humain est souvent réduit à sa productivité. Pour enrayer ce phénomène, il est essentiel de repenser notre rapport au travail, en valorisant la qualité de vie, l'équilibre personnel et la santé mentale. Cela passe par des changements à tous les niveaux : des politiques d’entreprise plus humaines, une sensibilisation accrue et une responsabilisation collective. En plaçant le bien-être au cœur des priorités, il est possible de construire un futur où le travail n’est plus source d'épuisement mais d'épanouissement.


Tu te reconnais ?


Si tu te reconnais ou reconnais un proche, n'attends plus pour tirer la sonnette d'alarme. Contact ton médecin traitant pour parle de la situation et envisage avec lui un arrêt de travail. Ensuite, prends rendez-vous avec un psychiatre et envisage un suivi psychothérapeutique pour t'aider à traverser cette période, comprendre ta situation, gérer tes émotions et prendre du recul.

D'autres mesures existent également comme le mi-temps thérapeutique que tu pourras construire avec la médecine du travail et ta RH.


N'oublies pas : tu n'es pas seul, et dire stop n'est pas un aveu de faiblesse. Cela demande du courage et c'est le plus beau cadeau que tu puisses t'offrir.

Prends soin de toi.





 
 
 

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